Bonjour,

Merci de visiter ce blog que j'ai créé à l'occasion de ma candidature sur la liste ECOLO à Ottignies-Louvain-la-Neuve dans le cadre des élections communales du 14 octobre 2012.

C'est une des méthodes d'expression que j'ai choisies pour me permettre de faire connaître mes opinions au grand public.

Je mettrai donc ce blog à jour avec des sujets liés à la commune.

Néanmoins, rien ne remplace une discussion de vive voix. N'hésitez donc pas à me contacter pour débattre des thèmes qui sont importants pour vous et qui doivent être débattus dans le cadre de la campagne électorale. En toute transparence, en toute ouverture, dans le respect des opinions de chacun.

Bien à vous,

Philippe Delvaux
7ième sur la liste ECOLO aux élections communales à Ottignies-Louvain-la-Neuve
Secrétaire de la Locale ECOLO de Ottignies-Louvain-la-Neuve
delvaux.foulon@gmail.com

dimanche 19 août 2012

Mobilité


Bonjour,



Voici une nouvelle réflexion que je publie sur mon « blog ». Elle porte sur le thème de la «mobilité ».



Le problème de mobilité lié au développement du nombre de voitures n’est plus à démontrer. Patienter dans les embouteillages est le lot quotidien de nombreuses personnes, pas uniquement des travailleurs mais de tout qui se déplace pendant les horaires de pointe.



Ottignies-Louvain-la-Neuve n’échappe pas à la règle. Dès 2002, ECOLO a proposé de mener une réflexion prospective au travers d’un Plan Communal de Mobilité. Celui-ci fut voté en octobre 2003 par le Conseil Communal.



C’est dans le cadre de ce Plan Communal de Mobilité que de nombreux et importants travaux ont été réalisés au cours de ces dernières années et que des investissements ont été réalisés privilégiant la sécurité et en faveur des déplacements de mode doux (vélos, piétons, personnes handicapées). Ce sont ces priorités qui ont été intégrées dans les travaux de grande ampleur (et courageux) entrepris dans le centre d’Ottignies, sans lesquels ce quartier serait devenu un inextricable cloaque.



Mais le développement de la Ville, son attractivité et l’usage de certaines de ses infrastructures nécessiteront la poursuite d’une politique proactive et anticipative en matière de mobilité :



-          Ottignies-Louvain-la-Neuve est en effet une ville où résident de nombreux navetteurs qui voyagent quotidiennement vers des lieux de travail extérieurs à la commune (principalement Bruxelles mais aussi Namur et les centres d’affaires ayant été créés ces dernières années autour de la Ville)

-          C’est aussi une ville qui accueillent tous les jours de nombreuses personnes extérieures à la commune et qui viennent y travailler ou faire usage des différentes infrastructures (hôpital, centre sportif,…)

-          C’est une ville par laquelle transitent de nombreux navetteurs provenant des communes avoisinantes et venant se garer auprès des gares importantes que sont celles d’Ottignies et de Louvain-la-Neuve en tant qu’usager des chemins de fer

-          Sans oublier les nombreux élèves qui fréquentent les nombreux établissements scolaires localisés sur le territoire de la commune



Je suis certain que beaucoup de personnes effectuent des trajets similaires à partir d’ Ottignies-Louvain-la-Neuve vers l’extérieur ou de l’extérieur vers Ottignies-Louvain-la-Neuve, souvent seules, ignorant complètement qu’un voisin proche se rend sur le même lieu de travail qu’eux, parfois même selon le même horaire.



Les conditions sont donc en place pour que les autorités de la Ville puissent donner une impulsion supplémentaire à la politique de mobilité menée pour favoriser le covoiturage, en organisant de manière structurée la mise en contact de citoyens qui effectuent des trajets identiques de ou vers Ottignies-Louvain-la-Neuve de manière à les effectuer ensemble.



Les conséquences positives sont nombreuses, parmi lesquelles :

-          une économie d’énergie et une réduction des émissions de CO2 pour l’environnement

-          une économie d’argent, voire une rencontre citoyenne enrichissante pour les citoyens participants



Une manière de diminuer la problématique de la mobilité à travers de « petits pas qui, par effet de levier, peuvent avoir de grands effets ». Multipliés par le nombre de citoyens qui participeraient à cette initiative, les effets positifs peuvent en effet vite atteindre des proportions impressionnantes.



Des initiatives existent déjà à divers niveaux, notamment au niveau régional ou initiées par des entreprises privées (l’initiative mise en place par « djengo » connaît un succès important auprès d’entreprises situées sur ou à proximité des zonings de Louvain-la-Neuve et de Mont-Saint-Guibert, ce qui indique un certain attrait pour la population de notre commune). La commune exerce une politique de soutien aux initiatives de co-voiturages mais elle peut accroître cette politique en organisant de  manière proactive les contacts entre les citoyens qui peuvent mener à davantage de co-voiturage. C’est bien au niveau des quartiers qu’on peut dégager des effets de taille importants.

Evidemment, cette politique n’empêche pas de continuer à faire pression sur d’autres institutions qui influencent la mobilité dans notre Ville, notamment la SNCB (pour avoir une gare à Ottignies digne de ce nom non seulement en terme de bâtiments mais aussi en terme d’accès vers les quais et par les transports en mode doux) ou encore les TEC (pour disposer d’une fréquence de bus appropriée, y compris durant le week-end).

Trouvez-vous cette idée attrayante ? La partagez-vous ?



Au plaisir de lire vos réactions,



Cordialement,



Philippe Delvaux

7ième sur le liste ECOLO à Ottignies-Louvain-la-Neuve pour les élections communales du 14 octobre 2012

Secrétaire de la Locale ECOLO de Ottignies-Louvain-la-Neuve

Blog : ecolollncommunales2012candidatdelvaux.blogspot.be





Pour être complet, veuillez trouver ci-dessous la partie du programme d’ECOLO qui porte sur le thème de la « mobilité ».



La mobilité est un enjeu important et va continuer à l’être, mais les problèmes vont progressivement changer de nature. 

Aujourd’hui, la question la plus apparente, outre la sécurité routière, est celle des encombrements. Cette question dépasse cependant très largement la commune. Elle touche en réalité tout le Brabant wallon, où l’on constate un engorgement croissant des principales liaisons routières mais aussi des transports en commun. OLLN est traversée par des infrastructures de communication importantes : non seulement elles sont saturées, mais en plus elles posent des problèmes d’intégration dans le tissu bâti. Il en va de même pour les parkings, qui doivent répondre à une demande croissante tout en causant le moins possible de nuisances pour les riverains et leur environnement.

Demain, la mobilité va progressivement devenir une question de plus en plus sociale. L’augmentation du prix des carburants va en effet poser des problèmes croissants aux revenus les plus faibles, qui risquent de se trouver marginalisés s’ils n’ont pas accès aux emplois et aux services par des moyens de transport bon marché : mobilité active (marche, vélo) et transports publics. La protection de l’environnement et la diminution des émissions de CO2 plaident également pour ces modes de déplacements.

Bilan ... «Nous l’avons dit, nous l’avons fait» ...
En 2003, le plan communal de mobilité mettait en évidence qu’à politique inchangée, le niveau de saturation des principales voiries, tout particulièrement à Ottignies, serait rapidement atteint. Les recommandations de ce plan ont été mises en œuvre, notamment par la réfection en profondeur des voiries du centre d’Ottignies. Ce chantier colossal ne poursuivait pas seulement un objectif de mobilité : il change aujourd’hui tout le visage du centre-ville et lui donne une plus grande qualité de vie. Mais le plan communal de mobilité a aussi permis de planifier les réaménagements de toutes les voiries pour plus de sécurité. C’est une transformation en profondeur de l’approche dans la gestion des voiries qui a été effectuée depuis une dizaine d’années. C’est ainsi que depuis 2003, ce sont 4 millions d’euros qui ont été consacrés en faveur des modes de déplacements doux (piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite) sur tout le territoire communal. Et cela en accordant une priorité à la sécurité aux abords des écoles. A ce jour, toutes les écoles situées sur le territoire communal ont bénéficié de tels aménagements. Ces aménagements ont été accompagnés par la création de nombreuses « zones 30 ». Il en existait 5 avant 2002 ; 35 ont été instaurées depuis lors. Un système de voitures partagées s’est implanté, avec d’excellents résultats de fréquentation. Des radars préventifs et répressifs ont été placés sur les tronçons les plus accidentogènes. Le tout, avec des résultats très encourageants à la clé : en une quinzaine d’années, les accidents de voitures avec blessés ont diminué de 20 % et les accidents avec blessés graves ont diminué de 70 %. L’utilisation du vélo, quant à elle, est en augmentation. Depuis 2008, des comptages sont organisés, et ont pu mettre en évidence une augmentation de 30 % de cyclistes en 3 ans. Dans ce contexte, il était tout naturel que la Ville présente sa candidature au titre de « commune pilote Wallonie cyclable ». En octobre 2011, OLLN était sélectionnée parmi 10 communes de Wallonie. De quoi poursuivre et surtout encore amplifier le travail entrepris !

Nos propositions :

1.    Réduire les besoins de déplacement notamment en réservant les espaces proches des gares et des nœuds de transport en commun aux bureaux, administrations et services qui génèrent des déplacements importants de personnes (travailleurs, clients). Le quartier de la gare d’Ottignies est un cas exemplaire pour une politique de ce genre.

2.    Créer de nouveaux quartiers compacts et structurer les quartiers existants pour favoriser la marche et le vélo et pour rendre possible et rentable la desserte par les transports en commun (bus).

3.    Améliorer les itinéraires cyclables pour en faire de véritables voies cyclables plutôt que des pistes, en suivant les priorités établies par le plan communal cyclable. Réfléchir à des axes de rabattement vers les deux centres-villes et les gares et aux axes de transit (N4 et liaison Court-St-Etienne Wavre). Penser à des itinéraires adaptés aux enfants.

4.    Favoriser le covoiturage par l’installation de parkings spécifiques (cf. les sites potentiels repérés dans le plan provincial de mobilité). Informer et encourager à l’usage du site Carpoolplaza. Installer de nouvelles stations de voitures partagées.

5.    Donner l’exemple : le développement rapide de la voiture électrique et d’autres modes de propulsion (gaz naturel compressé, voitures hybrides, etc.) doit inciter la commune à donner l’exemple et à servir de laboratoire pour l’usage de ces nouveaux véhicules « verts ».

6.    Actualiser le plan de mobilité : y intégrer les défis climatique et énergétique et y prendre en compte la dimension supracommunale. Profiter de cette actualisation pour relancer la participation en créant un sous-groupe « mobilité » au sein de la CCATM et en ouvrant certaines de ses réunions à un public plus large.






mercredi 15 août 2012

Finance – 2 – Ma réaction aux réactions des lecteurs


Bonjour,





Merci pour vos réactions au texte sur le thème « finances ».





Certains d’entre vous ont réagi au texte par mail. Mais n’hésitez pas à poster directement vos commentaires sur le « blog ». Je pense que cela peut faire avancer encore mieux les débats.





Quelques réactions de ma part.





D’abord merci pour vos réactions positives à la proposition d’emprunt public, surtout car il s’agit d’une « opportunité pour revenir à une approche simple et directe entre des gens qui ont des capitaux à placer et des projets d’investissement, ceci en prévoyant un taux de financement « normal » et en évitant les intermédiaires qui se sucrent au passage ».





Une objection de l’un d’entre vous : « le montant du fonds ainsi créé ne risque-t-il pas d'être dérisoire par rapport aux objectifs et besoins » ? Ma réponse est simple : « les petits ruisseaux font les grandes rivières ». Il y a environ 14.000 boîtes aux lettres sur la commune d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. Supposons que la proposition enthousiaste 5% des ménages, nous aurions donc 700 participants. Si chacun contribue pour 2000 euros, nous levons ainsi déjà 1.400.000 euros. Un bon départ pour faire un beau projet : un beau bâtiment pour des logements sociaux/moyens ou pour une maison de repos publique.





Ou un investissement source de productions alternatives ou d’économies d’énergie. A ce sujet, un lecteur me demande « à quoi je pense concrètement » ? A beaucoup de choses : financement d’une éolienne, financement de panneaux photovoltaïques, financement de citernes d’eau de pluie,… Comme ces investissements sont réalisés sur des espaces ou biens publics et génèrent une réduction des dépenses communales, le bénéfice doit être ristourné à la communauté (ristournes d’impôts, baisse des tarifs des prestations des services communaux,…). Il faut en effet trouver le moyen de faire bénéficier le citoyen des économies réalisées, pour son porte-monnaie et pour le bien de l’environnement.





Un lecteur pose la question de savoir ce que pourrait faire la commune pour encourager les habitants à investir dans l’économie d’énergie ?  Le lecteur voudrait le faire, mais ne sait pas ce qui pourrait vraiment être rentable, même à long terme. Isolation, panneaux solaires, nouvelle chaudière ? La commune pourrait rendre un grand service aux citoyens et aux économies d’énergie (et donc au pays et à la planète) en aidant ses citoyens à DISCERNER  ce qui pourrait être prioritaire dans leur cas spécifique.  Ne pourrait-elle pas donner l’exemple à d’autres communes en payant du personnel qui ferait des audits ?





Je rejoins ce lecteur. Le thème de l’ »énergie » est un thème que j’aborderai bientôt dans un texte que je posterai sur le « blog » dans lequel je détaillerai l’idée que les autorités de la Ville pourraient définir comme priorité politique de jouer un rôle moteur pour enclencher les mécanismes vertueux d’économie d’énergie des ménages : par des politiques d’information, de conseil pour prendre les décisions optimales et de coordination pour permettre aux citoyens de trouver les meilleurs moyens de coopérer pour, à travers l’effet de taille, générer des économies d’échelle permettant de répartir les coûts liés aux investissements et de négocier des tarifs préférentiels auprès des fournisseurs.





A vous lire,





Philippe Delvaux


7ième sur le liste ECOLO à Ottignies-Louvain-la-Neuve pour les élections communales du 14 octobre 2012


Secrétaire de la Locale ECOLO de Ottignies-Louvain-la-Neuve


Blog : ecolollncommunales2012candidatdelvaux.blogspot.be







lundi 13 août 2012

Finances


Bonjour,



Voici une première réflexion que je publie sur mon « blog ». Elle porte sur le thème des « finances ».



La gestion des finances de la Ville m’intéresse énormément. De par ma profession, tout ce qui touche les finances et les budgets est en effet une occupation quotidienne.



La gestion des finances est un requis pour tout qui veut gérer une ville. Les finances forment le levier pour la réalisation de tout projet.



Au cours de cette dernière mandature 2006-2012, les finances communales ont été gérées avec bonne gouvernance grâce à l’application stricte des principes de prudence et d’anticipation, tout en permettant une certaine souplesse pour soutenir rapidement de nouveaux projets.



Les finances communales sont en équilibre alors que la commune héberge des infrastructures dont la portée va bien au-delà du territoire communal. Par exemple : l’UCL, des gares très fréquentées ou encore le centre sportif du Blocry. Or, cet état de fait n’est pas pris en compte

-          ni dans les paramètres de calcul déterminant le subside octroyé par le Fonds des Communes.

-          ni dans les paramètres définissant le financement de la police

Ottignies-Louvain-la-Neuve est donc une commune qui doit financer des dépenses qui ne sont pas complètement intégrées dans ses sources de financement. Si elle y parvient, c’est par une maîtrise des dépenses, par des augmentations de revenus liées à son expansion et par des choix parmi les différents projets.



Ottignies-Louvain-la-Neuve va continuer à se développer. Et son attrait engendre diverses pressions extérieures dont il va falloir anticiper et gérer les incidences. C’est, selon moi, la tendance lourde de la mandature 2012-2018. L’arrivée du RER et la poursuite de l’augmentation du nombre d’habitants sont deux exemples de développement qu’il faudra anticiper et gérer et qui créeront encore plus de pressions sur l’offre de logement et les infrastructures.



Comment financer tout cela ?



Dans un contexte de crise financière obligeant les instances fédérales, régionales et communautaires à se serrer la ceinture, il est crucial de trouver de nouvelles sources de financement.



Même si le programme ECOLO propose de « planifier les investissements dans une perspective pluriannuelle (…) permettant de fixer les priorités, de hiérarchiser les investissements et d’ordonner les efforts de développement dans le temps », je pense qu’il faut aller plus loin dans des propositions créatives de nouvelles sources de financement des différents projets.



Je propose de permettre aux habitants d’Ottignies-Louvain-la-Neuve de pouvoir participer à un emprunt communal pour financer la réalisation des infrastructures nécessaires à l’anticipation et à la gestion du développement de la Ville. Non, pas un nouvel impôt : la participation à cet emprunt est laisser à la liberté des habitants.



Les fonds, collectés via un intermédiaire financier spécifique à créer à cet effet, serviront à financer la réalisation des infrastructures nécessaires au développement de la Ville de Ottignies-Louvain-la-Neuve.

Quels types de projet ? Par exemple :

-          l’aménagement du quartier aux alentours de la gare d’Ottignies

-          la création d’une maison de repos sociale pour les personnes âgées

-          la création de nouveaux bâtiments pour héberger des logements moyens supplémentaires

-          des investissements sources de productions alternatives ou d’économies d’énergie

En bref, des projets qui permettent d’anticiper et d’organiser le développement de la Ville en gérant les pressions qui proviennent de l’extérieur. Des projets qui peuvent déboucher sur l’opportunité pour les habitants de la Ville ou leurs enfants de continuer à y résider. Des projets qui peuvent être conçus et implémentés par des instances publiques et non pas exclusivement des entreprises privées. Des projets qui doivent avoir pour ambition de constituer des exemples d’aménagement sur le plan social, environnemental et citoyen.



Je porte cette idée avec enthousiasme car elle est en phase avec le contexte financier actuel : la crise financière a considérablement réduit l’acceptation des citoyens à laisser leurs banques placer l’argent qu’ils leur confient dans des investissements volatiles, peu concrets, non tangibles et dans des activités qui ne leur disent rien.



Je porte cette idée avec enthousiasme car la crise financière pousse les belges à placer leur argent dans des placements de type « comptes d’épargne » dont l’encours atteint des records, ce qui prouve qu’il y a encore beaucoup d’économies à collecter et susceptibles d’être affectées à des projets utiles.



Je porte cette idée car la combinaison actuelle

-          de taux d’intérêts bas proposés par les banques pour les placements de type « comptes d’épargne » (et donc peu attractifs pour les personnes qui placent leurs économies de cette manière)

-          et de taux d’intérêts bas pour les emprunteurs (et donc également pour la Ville lorsqu’elle emprunte)

crée des bonnes conditions à la commune pour proposer un emprunt à un taux de rendement gagnant pour les deux parties.



Je porte cette idée avec enthousiasme car il n’y a pas de risque pour le prêteur. Les différents types de projets que j’ai énumérés ci-dessus ont un rendement certain et une chance de succès élevée. De plus, le mécanisme à mettre en place pourrait prévoir que les prêteurs aient un droit de regard sur la gestion du projet financé par leur prêt.



Je porte cette idée avec enthousiasme car les citoyens de notre Ville seront satisfaits de placer leur argent pour la concrétisation de projets dont ils pourront voir la réalisation tangible au quotidien sur le territoire de leur commune.



Trouvez-vous cette idée attrayante ? La partagez-vous ?


 Au plaisir de lire vos réactions,


 Cordialement,



Philippe Delvaux

7ième sur le liste ECOLO à Ottignies-Louvain-la-Neuve pour les élections communales du 14 octobre 2012

Secrétaire de la Locale ECOLO de Ottignies-Louvain-la-Neuve

Blog : ecolollncommunales2012candidatdelvaux.blogspot.be




Pour être complet, veuillez trouver ci-dessous la partie du programme d’ECOLO qui porte sur le thème des « finances ».



Les moyens financiers des communes proviennent de cinq sources : fiscalité communale, dotation générale de la  Région Wallonne, subsides (enseignement, RIS …), prestations et recettes financières (dividendes et emprunt). La fiscalité elle-même se compose de trois éléments: la taxe additionnelle à l’impôt sur le revenu des personnes physiques ( 6% à Ottignies-Louvain-la-Neuve. 7% en moyenne en Brabant Wallon, 7,7 % en Wallonie), les centimes additionnels au précompte immobilier ( 2100 à Ottignies-Louvain-la-Neuve, 2059 en moyenne en Brabant Wallon, 2497 en Wallonie) et la fiscalité communale propre.

Les années qui viennent s’annoncent difficiles. Comme dans toutes les communes de Wallonie, les finances communales souffrent des nouvelles missions ou obligations qui sont successivement mises à charge des communes – ou des CPAS – par une autorité supérieure, en particulier par l’Etat fédéral, sans toujours y lier les moyens financiers correspondants : réforme des polices, accueil des réfugiés, autonomie accrue en matière de sanctions administratives, sécurité civile … Certaines mesures budgétaires annoncées par l’Etat fédéral pourraient encore accentuer la dynamique. Combinés à la crise, à la réduction voire la fin des dividendes des intercommunales d’énergie et à la disparition du Holding communal, ces éléments nous incitent plus que jamais à une gestion prudente et responsable des finances communales.



Nos propositions :



1.  Mener une politique fiscale juste et responsable. Les taux communaux d’imposition (impôts des personnes physiques et précompte immobilier) n’ont pas été augmentés lors de la précédente législature. Dans les tourments économiques et financiers (déconfiture de Dexia, baisse du Fonds des Communes, norme policière défavorable), devant l’augmentation générale des charges et les besoins nombreux d’investissements, cela n’a pas été une décision facile mais une option qui nous a forcés à faire des choix, non pas à faire moins mais à faire mieux. Nous voulons poursuivre dans cette voie. Le durcissement de la crise, les transferts de compétence aux pouvoirs locaux sans complément de financement seront autant d’obstacles que nous devrons évaluer le moment venu. En ce qui concerne les taxes locales, le principe du «pollueur-payeur» reste notre référence : orienter les comportements bénéfiques à l’environnement fait aussi partie de notre politique fiscale.

2.  Optimiser les politiques d’achats et de placements. Une cellule spécialisée dans les marchés publics, le recours à des achats groupés éventuellement intercommunaux (comme c’est déjà le cas pour les achats d’énergie) permettront de réduire les coûts. Comme cela a été fait ces dernières années, à rendement équivalent, la Ville privilégiera les placements de trésorerie auprès d’organismes bancaires dont les politiques d’investissements répondent à des critères éthiques et de développement durable.

3.  Planifier les investissements dans une perspective pluriannuelle. Cela peut paraître évident, mais cela ne l’est pas: la prévision des recettes est difficile, l’opportunité de subsidiation relève souvent du court terme, des besoins immédiats d’investissements peuvent surgir. Malgré ces difficultés, nous établirons un plan pluriannuel d’investissement permettant de fixer les priorités, de hiérarchiser les investissements et d’ordonner les efforts de développement dans le temps.